Concert d'Herbie Hancock pour les Game toulousains !
Le 21 novembre dernier, les élèves en 1ère année de la formation Game Art Game Design ont pu faire un voyage inattendu en territoires sonores. Depuis plus de 5 décennies, Herbie Hancock continue de fasciner les auditoires du monde entier. Au fil de ses explorations, il a transcendé les limites et les genres tout en maintenant sa voix unique.
Impressions d’un étudiant :
Au risque de décevoir, je n’ai pas trop apprécié le jazz singulier que nous ont joué Herbie Hancock et ses musiciens. Le début du concert était très cacophonique : les musiciens me semblaient en désordre total ce qui provoqua, pour mon oreille non habituée, une incompréhension la plus totale.
D’ailleurs, c’est le mot qui me revenait le plus quand j’écoutais leur musique : «inconnu». Mes sens étaient ignares à ce genre de musique. Je n’arrivais pas à savoir ce que je ressentais vraiment. Fallait-il que je danse? Que je me rappelle des souvenirs mélancoliques? Je ne savais pas.
Et pourtant, au fur et à mesure que les musiques déambulaient, j’ai compris à ma manière ce que Herbie Hancock et ses musiciens voulaient interpréter : «Rien et pourtant tout». Fallait-il réellement une histoire commençant par A et finissant par Z? Fallait-il danser ou encore rire?
Il fallait faire tout en même temps. Leur musique ne s’arrêtait pas et ne marquait pas de pause pour que le cerveau puisse se reposer. Non, du début jusqu’à la fin du concert, les musiques par leurs tons dissonants, ne nous faisaient pas voyager mais nous forçaient à les suivre tant que les notes n’étaient pas jouées.
Comme je vous l’ai dit plus haut, je n’avais pas encore porté ce genre de musique à mes oreilles qui sont trop ignorantes et dépaysées de ce qu’elle venait d’entendre, pourtant j’en ai tiré une conclusion : de ne pas figer définitivement nos premières impressions, mais d’essayer d’analyser pièce par pièce ce que nous venons d’expérimenter.
Matthieu LEMOUSSU.