Après avoir effectué leurs études à l' école de jeu vidéo de Montpellier, les jeunes diplômés peuvent choisir de rechercher un travail en France, ou l'activité du jeu vidéo est en plein essor, ou de partir à l'étranger. Parmi les destinations les plus plébiscitées, Montréal fait figure de référence. Jérémy Gavoille, Lead Audio Sound Designer Free lance et professeur référant à l'ISTDS, s'exprime sur le sujet.
Lorsque l'on parle de jeu vidéo, la ville de Montréal fait figure d'exemple. Et pour cause, les plus grands studios de jeux vidéo y sont installés. Pour ne nommer que certains d'entre eux : Warner Bros, Ubisoft, Gameloft, EA Games, Bioware (branche de développement de EA), Square Enix, Eidos, Behaviour ou encore Bethesda.
Beaucoup de jeux vidéo réputés ont vu le jour dans la ville. La concurrence y est aussi variée que florissante, laissant aux juniors la possibilité de se tourner vers des entreprises déjà bien installées sur le marché, comme de se diriger vers des start-up.
Bien que l'offre d'emploi demeure intéressante, il peut être difficile d'intégrer le marché du jeu vidéo à Montréal en raison de la législation en vigueur. Les visas ne sont distribués que très sélectivement. Une fois l'un d'entre eux obtenus, il faut encore le renouveler et pouvoir apporter des preuves de son activité.
Cela n'est pourtant pas impossible. L'ISTDS, partenaire de l'école Acfa Multimédia et proposant une formation de sound designers de jeux vidéo, a par exemple réussi à placer une vingtaine de ses élèves à Montréal, rien qu'à des postes de Sound Designers ou de Lead Audio.
Quels sont les meilleurs atouts pour intégrer le secteur du jeu vidéo ?
Pour devenir un professionnel averti du jeu vidéo, il faut bien sûr avoir acquis les compétences nécessaires grâce une formation spécialisée dans le Game Design ou le Sound Design pour jeux vidéo.
Selon Jérémy Gavoille, ceux qui ont le plus de chances de décrocher un emploi sont ceux qui se montreront les plus investis. Pour lui, il est nécessaire de ne pas compter ses heures et de montrer sa motivation en essayant de se dépasser.
Selon le spécialiste, le fait de travailler dur pendant ses études préparera également les futurs juniors à ce qui les attend dehors. Le rythme du monde professionnel est particulièrement soutenu. Le fait de pouvoir montrer qu'ils maîtrisent déjà cette façon de travailler est un atout considérable.
Enfin, bien sûr, il est indispensable de pouvoir montrer son niveau à travers ses propres travaux.
Découvrez le parcours de Jasper Yang, ancien de l'ISTDS Montréal et aujourd'hui employé chez Ubisoft.