Vannes
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Achille, j’ai 18 ans et je suis originaire de Vendée. Je suis fier de mes racines ! J’ai plusieurs passions : les travaux manuels, le bricolage, la musique, la vidéo, et même la gestion – ça peut paraître atypique, mais ça me correspond bien.
Tu as participé au concours de choux farcis. Quel était le but de cet événement ?
L’événement, qui s'est tenu le 9 octobre, visait à mettre en valeur le chou à travers un défi culinaire gastronomique avec des produits de haute qualité et 100 % français : du chou et de la viande française. Les candidats venus de toute la France, représentaient leur région et l’art de la cuisine en général. Ce concours a été organisé par le CPROC et les Artcutiers, qui a fourni toutes les matières premières. Les participants avaient 3h30 pour préparer un chou farci, une mise en bouche, et le tout était jugé à l’aveugle par des chefs d’exception sur le goût, l’esthétique, la texture et la structure. J'ai eu la chance d'y participer car on m'avait invité, et cela correspondait bien à mon domaine d’intérêt.
Peux-tu nous parler de ton rôle exact lors du concours ?
Cette année, ma mission consistait à réaliser un reportage de 4 minutes sur une candidate qui était commis l'année dernière et cheffe cette année. J’ai aussi pris en charge la création de photos et vidéos pour les réseaux sociaux des Artcutiers, pour partager l’événement, faire découvrir le chou et montrer l’ambiance du concours. J’ai travaillé en collaboration avec un journaliste : lui se chargeait des interviews, tandis que j’étais responsable du cadrage, du son et du montage. J'étais d’ailleurs le seul vidéaste à travailler pour les Artcutiers ! J’ai utilisé une caméra Sony FX30 avec un objectif 18-105mm, un micro-cravate de DJI et un micro-canon Rode, et un écran retour. Pour le montage, j’ai travaillé avec Adobe Premiere et After Effects, et pour l’audio, avec l’aide de mon professeur, nous avons utilisé Logic Pro.
Qu'est-ce qui t'a le plus marqué pendant cet événement ?
Ce qui m’a vraiment plu, c’est l’immersion dans un cadre professionnel. J’ai aimé le fait que ce soit sérieux et bien organisé. J’ai aussi adoré le travail d’équipe, surtout avec le journaliste. Nous avons beaucoup échangé pour produire un travail de qualité, et collaborer avec des équipes de TF1 a été très enrichissant.
En quoi tes cours en Bachelor Réalisateur-Monteur à Studio M t'ont-ils préparé pour cet événement ?
Mes cours de technique de prise de vue et de mise en scène m’ont bien servi. Grâce à ces cours, je savais gérer la lumière et organiser la préparation technique pour garantir un bon déroulement du tournage. Avant de commencer à filmer, il est essentiel de réfléchir à chaque prise de vue, comme le dit ma professeure.
As-tu rencontré des défis techniques lors du tournage ?
Pas vraiment, car j’avais déjà une certaine expérience, notamment grâce à un voyage humanitaire au Sénégal l’an dernier, où j’avais fait des interviews et travaillé la lumière. J’ai déjà quelques bases solides, mais les cours m’ont aidé à créer des automatismes et renforcer mes compétences et capacités, ce qui est précieux.
Le concours de choux farcis est un événement unique. Comment as-tu réfléchi à capturer son ambiance ?
Mon sujet principal était la candidate, car elle était la seule cheffe cette année. J’ai concentré environ 60 % de mes prises de vue sur elle, mais j’ai aussi filmé des scènes générales, les autres candidats en pleine préparation, pour montrer l'énergie et le rythme soutenu de l’événement. Pour le montage, j’ai voulu amplifier cette rapidité et l’intensité de l’action avec des effets visuels et sonore.
En quoi ce tournage a-t-il été différent d'autres projets sur lesquels tu as travaillé ?
Chaque projet est unique ! J’étais déjà venu une fois auparavant pour filmer, et les deux expériences étaient différentes. Même si je revenais 100 fois, je pense que chaque tournage aurait un style différent, influencé par mon inspiration, l’ambiance, et même mon humeur du jour.
Qu'as-tu appris de nouveau pendant ce tournage ?
J’ai réalisé que la qualité du matériel est importante, mais que la façon de l’utiliser l’est encore plus. Ce genre d’événement permet de tester mes limites, d’explorer de nouvelles techniques et de voir ce dont je suis capable, tout en me donnant des idées pour m’améliorer.
Quel conseil donnerais-tu aux futurs étudiants qui souhaitent se lancer dans la réalisation et le montage à Studio M ?
Mon conseil : oser ! C’est ma ligne de vie. Si tu veux réussir dans ce domaine, il faut foncer. Côté matériel, je conseille de commencer avec du matériel de qualité, même en petite quantité. Mieux vaut un peu de matériel de qualité que beaucoup d’équipement de moindre qualité. Il faut investir intelligemment et surtout, ne pas attendre que les choses arrivent d’elles-mêmes.
Quels sont tes projets pour l’avenir ?
Je me vois réalisateur, même si je sais que ce n’est pas simple. J’aimerais que mon style se rapproche de celui des réalisateurs d’autrefois, qui réussissaient à transmettre des émotions authentiques. Mon objectif est de rendre mes parents et mes frères fiers. Un rêve serait de participer au Festival de Cannes, et pourquoi pas voir un jour ma mère monter sur scène à mes côtés pour récupérer la palme.