NOÉ LIATOUD, Technicien métiers du son

Qu’est-ce qui t’a donné envie de travailler dans le domaine du son ?

Ma passion pour la guitare a été un élément déclencheur. En explorant cet instrument, j’ai commencé à comprendre les bases du système audio et des sonorités. Avant d’intégrer Studio M, j’ai également suivi une prépa audiovisuelle à Bordeaux, ce qui m’a permis de confirmer mon envie de travailler dans ce domaine.

Qu’est-ce que tu préfères apprendre dans ta formation ?

J’apprécie particulièrement les cours de sonorisation et les séances dans le studio son. Ce cadre nous permet de manipuler le matériel, d’expérimenter et d’explorer nos projets. Nous avons aussi régulièrement accès au studio de Montreuil, ce qui est une formidable opportunité pour nous exercer dans des conditions professionnelles.

Quel est ton équipement préféré et pourquoi ?

Le studio de Montreuil est un de mes endroits favoris. La présence d’une batterie et d’un piano me permet de travailler sur des compositions musicales et d’améliorer mes compétences. J’aime également la diversité des équipements à disposition, que ce soit les plugins, les logiciels ou les cartes sons, qui nous offrent un large éventail de possibilités.

Pourquoi as-tu choisi Studio M pour ta formation ?

Ce qui m’a attiré chez Studio M, c’est son ambiance conviviale et chaleureuse. Le cadre est différent d’un système scolaire classique. L’école met à disposition son studio lorsque celui-ci est libre, ce qui est parfait pour travailler sur nos projets personnels. De plus, les professionnels qui nous encadrent sont passionnés et toujours prêts à nous aider. Enfin, le fait que l’on puisse louer du matériel pour nos propres créations est un vrai plus.

Quel projet audio ou workshop t’a le plus marqué ?

Le workshop sur le mixage avec un intervenant externe a été une expérience très enrichissante. Cela m’a permis de découvrir Pro Tools, un logiciel que je ne maîtrisais pas auparavant, et d’approfondir mes connaissances en mixage.

As-tu un projet personnel ou une idée que tu aimerais réaliser un jour ?

Oui, j’aimerais décrocher un stage à l’étranger, idéalement en Asie du Sud. C’est une région que j’apprécie beaucoup pour son mode de vie différent et ses opportunités encore à développer dans le domaine du son.

Qu’est-ce que tu trouves le plus difficile dans ce métier ?

Le métier de technicien son demande avant tout de la polyvalence. Ce qui peut être le plus difficile, c’est l’aspect physique, car nous sommes souvent en mouvement et manipulons beaucoup d’équipements.

Si quelqu’un ne connaît pas ton métier, comment lui expliques-tu ce que fait un technicien son ?

C’est avant tout une passion. Être technicien son nécessite un réel intérêt pour le métier et une vision claire de ses projets. Sinon, on peut facilement se perdre dans la complexité des tâches.

Comment te prépares tu pour le concert de fin d’année ?

La préparation se déroule en plusieurs étapes. La première semaine est dédiée à l’organisation : définir le plan de sonorisation, installer le matériel et effectuer les branchements nécessaires. La deuxième semaine, nous nous concentrons sur le mixage et l’ajout d’effets sonores pour sublimer le rendu final.

Es-tu plus stressé ou excité pour cet événement ?

Je dirais que je suis surtout curieux. C’est une excellente occasion de mettre en pratique tout ce que nous avons appris en cours et de voir comment nos compétences se traduisent dans un projet concret.

Quelles sont les vérifications essentielles avant un concert ?

L’installation est l’élément clé : sans elle, il n’y a pas de concert. Le choix du matériel est également crucial. Enfin, nous procédons à une série de tests avec les étudiants de 2ᵉ année de technicien son, qui apportent leur expérience pour garantir la réussite de l’événement.

Qu’est-ce que tu dirais à d’autres étudiants qui voudraient participer à un projet comme celui-ci ?

Je leur dirais de ne pas hésiter ! Ce type de projet est une excellente opportunité pour pratiquer, se perfectionner et découvrir de nouvelles compétences.