La fin de l'année scolaire est là pour les étudiants en 2e année de Bachelor Réalisateur Monteur, les oraux de fin d’année tant attendus et redoutés ont eu lieu. Ces oraux ont été consacrés à la présentation de leur documentaire, le dernier des six projets majeurs auxquels les étudiants doivent se consacrer au cours de leur formation en Bachelor Réalisateur Monteur.
Pour obtenir leur diplôme, les étudiants doivent en effet élaborer et réaliser un documentaire d'une durée de 26 minutes. Ce projet leur offre une opportunité unique d'exprimer leur créativité en tant qu'auteur et réalisateur, en prenant en charge toutes les étapes de production, du début à la fin, dans les délais impartis par l'école.
Les étudiants ont la responsabilité de mener à bien leur projet documentaire à travers :
- L’écriture d’un documentaire de 26 minutes en développant un concept solide, captivant et en choisissant un sujet qui les passionne et qui reflète leur vision artistique.
- La constitution d’un dossier de production complet et professionnel, comprenant toutes les informations nécessaires, telles que le budget, le planning de production, les autorisations…
- L’organisation logistique du tournage, la réalisation des prises de vue, le montage et la gestion de la post-production, y compris le travail sur le son, la musique et les effets visuels.
Un jury d’exception
Les étudiants ont eu l'opportunité de présenter leur documentaire devant un jury composé de professionnelles de l'industrie cinématographique. C'est l'occasion pour eux de défendre leurs choix artistiques, de partager leur expérience et de recevoir des retours constructifs.
Cécile Coolen – Réalisatrice
Chef monteuse pendant 25 ans d’une centaine de documentaires historiques, géopolitiques, portraits, récompensés dans les plus grands festivals : International Emmy Award, Hollywood Film Festival, IDFA Amsterdam, New York Film Festival, Hot Docs Toronto, Chicago Film Festival, San Francisco Independent Film Festival, Prix Europa... Cécile Coolen est désormais réalisatrice de documentaires. Son premier film, « La Résistance, au service de Sa Majesté » sera diffusé sur Arte en 2023.
Marion Angelosanto – Auteure, réalisatrice documentaire
D’abord conceptrice-rédactrice pour Canal+, Marion Angelosanto est devenue journaliste reporter d’images avant de réaliser de nombreux récits d’affaires criminelles. Dernièrement elle a réalisé « La fabrique du soin », documentaire primé au FIGRA 22.
Ioanna Brisswalter - Chargée de Production/Post-Production
À la suite d’une école de cinéma en Belgique, Ioanna Brisswalter a tout d'abord travaillé en tant qu'assistante de post-production. Ses différentes expériences lui ont permis d'acquérir toutes les compétences nécessaires pour évoluer dans des domaines variés tel que la fiction, le documentaire, la publicité sans oublier le clip. Depuis maintenant 3 ans, elle travaille comme directrice de production.
Témoignage d’un de nos étudiants
Quel est le sujet de ton documentaire ?
Les beatmakers et leur place dans le rap francophone.
Pourquoi as-tu choisi ce sujet ?
Je suis un grand fan de rap depuis des années, et plus ça avance plus je remarque que même s’il y a des améliorations, on ne parle pas assez des beatmakers alors que le rap est devenu la musique nº1 en France. J’avais envie de montrer tout le travail qu’ils fournissent, dans l’ombre, et les problèmes de cette profession qui mériterait qu’on parle beaucoup plus d’elle.
Qu’est-ce que le tournage de ce documentaire t’a apporté ? Au niveau compétences, professionnel…
Les tournages de ce documentaire étaient principalement dans des petits studios, seul à 2 caméras avec plusieurs personnes autour, c’était intense à gérer pour tout avoir et pour éviter que quand je me déplace je sois dans le cadre de la caméra fixe. J’appréhendais pas mal mais ça s’est bien déroulé et ça m’a appris beaucoup de choses niveau technique. Au niveau des interviews j’ai aussi beaucoup travaillé à mettre les gens à l’aise et avoir une discussion fluide.
Résumé du documentaire :
[BEAT]MAKE est un documentaire qui se concentre sur le travail des beatmakers dans le rap francophone. Leur processus de création, leurs collaborations, et le manque de crédit sur leur travail qui persiste encore, malgré la percée du rap français ces dernières années.
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