Opéra, level 1 pour les Game 1
Le 8 mars dernier les étudiants de Game Design 1 se rendaient – pour la plupart pour la première fois – au Théâtre du Capitole de Toulouse pour une soirée ballet. Du paradis aux loges, ils ont pu goûter la puissance du lieu et du spectacle sous différentes variations.
Spectacle bigarré, ambiances variées pour une soirée enlevée : 3 Ballets mis en scène par Roland Petit et remontés par Luigi Bonino. De la poésie triste des Forains à la violence de Carmen en passant par le drame exacerbé de l’Arlésienne, impressions.
1- Les forains
Ce que j’ai le plus apprécié ici c’est la mélodie jouée par l’orchestre qui, dès le début, était très énergique. Cela m’a rappelé les incroyables fêtes de Bayonne et ces bandas. Puis, très vite la musique s’arrête pour laisser place à une douce mélodie et l’entrée en scène d’une jeune danseuse. Cette mélodie me donna les frissons du début à la fin. La mise en scène était très bien pensée : le fait d’emmener les éléments du décor sur un chariot en début de scène, c’était très original que l’on puisse être témoin de l’installation pendant que les danseurs faisaient leur chorégraphie.
Je ne me souviens plus entièrement de l’histoire mais il me semble qu’on y suivait une petite fille et son père dans différentes situations de leur vie.
Dans l’ensemble j’ai aimé cette pièce, elle était agréable visuellement et musicalement.
2- L’arlésienne
Ce que je retiens de celle-ci, c’est une profonde tristesse. De ce que j’ai compris de l’histoire, un jeune couple s’aime mais l’homme, infidèle, n’arrête pas d’aller voir d’autres femmes et renie littéralement l’amour que lui porte sa femme.
Malgré la patience de celle-ci, il finit par être seul à cause de son infidélité et décide de se jeter par la fenêtre pour mettre fin à ses jours.
Même si cette scène-là ne m’a pas spécialement plu (probablement du fait de la tristesse qui en émane), j’admire tout de même le metteur en scène qui a très bien joué avec les « allers-retours » des autres danseurs représentant les amis et les conquêtes du jeune homme infidèle.
3- Carmen
Cette scène d’opéra m’a transporté, on se serait cru sur Nassau l’île aux pirates pendant le XVIII ème siècle. Entre les brigadiers, les contrebandiers, les bohémiennes et l’aubergiste, on reconnaissait bien l’ambiance de la taverne pirate de l’époque. Les éléments du décor étaient également bien travaillés et rajoutaient encore plus d’immersion. Soit dit en passant, la vue était limitée de là où nous étions installés et peu confortable mais je n’ai pas eu peur du vide malgré la hauteur… Oui, quel grand garçon !
Plus sérieusement, c’est la scène que j’ai préférée des trois, les chorégraphies étaient joyeuses et entraînantes ainsi que la musique. C’est aussi le seul ballet des trois où les danseurs ont donné de leur voix. Et cette mélodie inoubliable qu’est le « Quadrille des toreros » qui vient clôturer le dernier acte. Parfait !
Ma première expérience à l’Opéra par Cédric Prieto (Game1)